Drogues : le cannabis s’enracine, la cocaïne progresse

Publié le par SES - Lycée Denis-Diderot - NAIROBI, Kénya

http://www.lemonde.fr/image/2010/02/04/960x373_1432108_0_cfdf_ill-1300904-0bc8-drogues.gifC'est un panorama inédit sur la consommation de drogues en France, qui brosse un paysage profondément bouleversé depuis dix ans. L'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), l'organisme indépendant de référence sur la question rend public un ouvrage, jeudi 4 février, synthétisant les résultats de son dispositif Trend d'observation créé en 1999. Après les années 1970 et 1980, qui correspondent schématiquement à la diffusion puis au déclin de l'héroïne, et les années 1990, qui ont été celles de l'implantation du cannabis, les années 2000 inaugurent l'arrivée de la cocaïne, qui semble promise à un bel avenir. Les dix dernières années sont également marquées par une augmentation, en volume, du nombre d'usagers de drogues et une diversification des publics qui les consomment. La drogue dite dure n'est plus réservée aux milieux marginaux : elle touche aussi bien des jeunes en errance que des classes moyennes ou favorisées. Les consommateurs sont moins adeptes d'un produit en particulier que polyconsommateurs de substances, qu'elles soient licites ou illicites : quand ils sont usagers de cocaïne ou d'ecstasy, ils consomment aussi souvent du cannabis, de l'alcool et du tabac. " La consommation de drogues n'est plus synonyme de rébellion, explique Jean-Michel Costes, directeur de l'OFDT et coordonnateur de l'ouvrage. Elle signe plutôt une forme de suradaptation à la société actuelle. "

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