Les grandes écoles en France objet d'une polémique

Publié le par SES - Lycée Denis-Diderot - NAIROBI, Kénya

http://www.lesechos.fr/medias/2010/0107/020301486167_web.jpgLe lien vers l'article du Journal Les Echos

Etablissements d'élite. Voilà une quinzaine d'années que le nombre d'élèves issus de milieux défavorisés admis dans les grandes écoles ne parvient plus à progresser. « Des années 1960 jusqu'en 1995, il y a eu une progression constante de la présence de catégories sociales défavorisées. Depuis, ce chiffre stagne même s'il ne diminue pas », admet Pierre Aliphat, le délégué général de la Conférence des grandes écoles. En 2002, 5 % des élèves de grandes écoles seulement étaient fils d'ouvriers et autant étaient fils d'employés. En revanche, 62 % étaient enfants de cadres et de professions libérales (67,5 % dans les écoles de management). Certaines écoles seraient même devenues de plus en plus élitistes au fil des années : une étude citée par l'institut Montaigne montre ainsi que la proportion d'élèves de l'ENA, d'HEC, de Polytechnique et de Normale sup issus de milieux modestes a chuté de 29 % à 9 % entre 1950 et le début des années 1990. Depuis quelques années, les grandes écoles tentent de redresser le tir en encourageant le tutorat (« cordées de la réussite ») et en offrant la gratuité des concours aux élèves boursiers.
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